Acheter ses titres de transport avec son téléphone intelligent?

20 Nov

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Sylvain Gélina mentionne dans son billet « L’Ère du PC est terminée; Le règne du Mobile commence ! » que « Le Mobile est la plateforme montante » et que  « La vie de demain sera fortement influencée et même régulée par l’utilisation quotidienne et presque obligatoire d’un mobile intelligent.» 

De plus, comme le révèle le billet de Dominic Robitaille  « Pour en finir avec les bouts de papier » l’ère des paiements par cartes de crédit via téléphone cellulaire a commencé.

Par exemple, depuis 2010, certaines stations du métro de New York utilisent un système de paiement par téléphone mobile via une application sécurisée de VISA 

Ainsi, plutôt que d’avoir à acheter ou renouveler une carte de métro, les voyageurs peuvent simplement agiter leur téléphone devant un lecteur sans contact.

J’ai été enchantée de lire dans billet de Karine Côté intitulé « Quand la technologie peut faire toute la différence pour les clients du transport collectif »  que l’Agence métropolitaine de transport (AMT) misait sur la technologie pour améliorer les déplacements de ses clients et accroître leur satisfaction.  J’espère sincèrement que l’AMT étudie sérieusement la possibilité du paiement du titre de transport par téléphone intelligent.

Car qui n’a jamais :

  • manqué de monnaie pour payer l’autobus?
  • oublier d’acheter sa carte au début du mois?
  • ressenti de l’impatience en attendant en ligne pour acheter sa carte de transport?
  • fouillé dans son sac à main pensant avoir perdu ou oublier sa carte de transport.

Et vous? Achèteriez-vous vos titres de transport avec votre téléphone intelligent?

 

 

Comment l’internet modifie notre cerveau

14 Nov

Version française: l’Internet rend-il bête?

Je vous recommande fortement le livre
« The Shallows. » de Nicholas Carr.

Son texte est truffé d’anecdotes historiques et scientifiques captivantes qui amènent le lecteur à saisir et assimiler les concepts qu’ils exposent.

Toutefois, vous pouvez uniquement jeter un coup d’oeil rapide sur le résumé ci-dessous et laisser de côté son long texte nuancé.

(Note au lecteur : la traduction des extraits du livre est libre et non officielle.)

Qui joue dans mon cerveau?

Nicolas Carr a toujours été un grand utilisateur des nouvelles technologies. Il était accro aux nouveaux médias (blogue, Twitter, Facebook) et à la rapidité de la recherche sur l’internet. Pourtant, en 2007, Carr a eu l’impression désagréable que « quelqu’un ou quelque chose bricolait (…) son cerveau  » (p.5). Il a commencé à s’inquiéter que son utilisation de l’Internet avait changé la façon dont son cerveau traitait l’information.

La pensée « Staccato »

Nicolas Carr et plusieurs autres blogueurs avaient remarqué qu’ils avaient de plus en plus tendance à parcourir rapidement et de façon très superficielle les textes qu’ils lisaient. De plus, ils perdaient patience lors de la lecture de longues dissertations nuancées. Nicolas Carr constate : « ma concentration commence à dériver après une page ou deux. Je deviens agité, et je perds le fil. Je commence à chercher quelque chose d’autre à faire (p.7). » D’autres blogueurs éprouvent la même sensation et l’un d’eux la décrit comme la pensée « staccato ».

“Nos outils d’écriture participent à l’éclosion de nos pensées”

Nietzsche

Nicolas Carr plaide que le cerveau humain a changé au fil du temps avec les différentes innovations technologiques telles que l’alphabet, la cartographie, l’horloge mécanique, la presse, et l’ordinateur. Il ajoute que les découvertes récentes en neuroscience prouvent que les outils que nous utilisons redirigent nos circuits neuronaux et changent ainsi notre façon de penser et de travailler. (Les exemples qu’ils donnent sont fascinants.)

L’Internet: un autre tournant dans l’histoire

L’internet est une innovation technologique qui altèrera foncièrement notre cerveau. C’est un outil idéal pour la réassignation ses circuits. Nicolas Carr explique que l’internet apporte précisément le genre de stimuli sensoriels et cognitifs — répétitifs, intensifs, interactifs, addictifs qui peuvent entraîner une forte et rapide modification des fonctions et des circuits du cerveau (p.116).

L’esprit distrait du cliqueur de liens

Les hyperliens, l’interactivité, la recherche, le multimédia ainsi que la quantité d’information disponible sont les raisons principales qui attirent la plupart d’entre nous à utiliser l’internet. Ainsi, lorsque nous allons en ligne, nous entrons dans un environnement qui favorise la lecture rapide, la pensée distraite et l’apprentissage superficiel.

Il démontre comment l’Internet remplace l’esprit linéaire du lecteur de livre avec l’esprit distrait du cliqueur de liens. Il complète sur la façon dont l’Internet modifie la mémoire et le discernement des utilisateurs (p.177).

Les hyperliens: un exemple d’interruption

Contrairement à ce que l’on croyait, l’ajout d’hyperliens nuit à la compréhension et à la mémorisation de l’information. En ajoutant un lien hypertexte, nous encourageons les lecteurs à cliquer et à recueillir davantage d’informations provenant d’autres sources.

Le fractionnement de leur exposition au premier contenu, diminue la capacité du lecteur à vraiment comprendre l’information. De plus, en présence d’hyperliens le lecteur doit décider s’il y a lieu de suivre ce lien. Cette décision intercepte une partie de l’attention du cerveau et ainsi limite sa concentration et sa compréhension.

Google: une entreprise de distraction

Chaque clic que nous faisons sur le Web marque une rupture dans notre concentration. Et, il est très profitable économiquement pour Google que nous cliquions aussi souvent que possible. (p157). Une réflexion lente et concentrée du lecteur n’est donc pas dans l’intérêt de Google.

Ainsi, Google ou Facebook feront tout en leur pouvoir pour mettre l’accent sur l’immédiateté et la connectivité en fournissant un flux sans fin de mise à jour en temps réel. Par ailleurs, ils s’assureront de l’augmentation constante de la rapidité et de la pertinence des informations fournies. La seule façon de faire face à une surcharge d’information sera d’intensifier notre lecture superficielle et hâtive d‘extraits de textes de plusieurs sources.

Un esprit équilibré

Nicolas Carr observe que « Le développement d’un esprit bien équilibré exige à la fois une capacité de trouver et d’analyser rapidement un large éventail d’informations ainsi qu’une capacité de réflexion. (…) Le problème aujourd’hui est que nous perdons notre capacité à trouver un équilibre entre ces deux états très différents de l’esprit. Mentalement, nous sommes dans une locomotion perpétuelle ».

Est- ce que notre capacité de faire plusieurs tâches simultanément est véritablement un attribut positif?
L’efficacité vient-elle plus de notre capacité à contrôler notre attention et à maintenir notre concentration?

Le Tout-Puissant Google créateur de la première génération de CYBORGS

6 Nov

EXTENSION DE L’ÊTRE HUMAIN

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Les Cyborgs sont des êtres humains ayant fusionné avec des machines. Ce concept était jusqu’il n’y a pas longtemps du domaine de la science – fiction ou du domaine de chercheurs universitaires excentriques comme le Dr Steve Mann qui est souvent présenté comme le « premier cyborg au monde ».

Mais tout a changé , lorsque Google a annoncé le lancement prochain d’un tout nouveau produit, le Google Glass.

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Ces élégantes lunettes comporteront un petit écran d’ordinateur translucide, pouvant superposer au champ de vision de l’utilisateur toutes sortes de données et d’images (réalité augmentée). La technologie nous aidera à mieux comprendre et interagir avec le monde. http://www.youtube.com/watch?v=9c6W4CCU9M

Ces lunettes sont beaucoup plus qu’un nouveau gadget. Elles marquent le premier croisement réel entre l’homme et la machine,  la naissance de la première génération de cyborgs. Seul le tout puissant Google pouvait incarner le rôle du créateur. Il a les ressources, le « Hardware », les logiciels, les données et la capacité de les analyser.

L’objectif premier de l’utilisateur de cette technologie est l’accès et le partage facile et instantané d’information. Ainsi, avec la technologie  Google Glass, l’humain pourra être perpétuellement connecté à l’internet d’une façon conviviale. Le potentiel de cet outil est au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer et je laisse le soin à l’équipe marketing de Google d’en faire la promotion. Vous pouvez toutefois lire l’article de Fred Cavazza « Quels usages pour les lunettes Google Glass » pour en savoir un peu plus. http://www.fredcavazza.net/2012/07/16/quels-usages-pour-les-lunettes-google-glass/

Enthousiasmant mais…

Individuellement, l’adoption de cette technologie est excitante et relativement inoffensive, mais selon moi, c’est collectivement qu’elle pourrait devenir une menace.  J’ai bien aimé découvrir l’article de Mark Sullivan de PCWorld qui supportait  mes appréhensions. Je vous invite à le lire. http://www.pcworld.com/article/259771/google_glass_horror_stories_from_your_privacy_free_future.html,

Non-respect de la vie privée et des libertés fondamentales

Il est évident que l’intention de Google est de mieux nous connaître. Google Glass, permettra à Google d’être impliqué dans les aspects de notre vie qui sont actuellement hors limites. Il aura la prérogative de suivre notre comportement en temps réel 24 h sur 24. Google saura où nous allons, ce que nous faisons et avec qui.

Ainsi, si Google cherchait à évaluer ce que nous pensons ou à prédire ce que nous allons faire (en tant qu’individu ou société) pour des fins de publicité ou autres, l’ensemble des données nécessaires ainsi que la capacité  analytique seraient à la portée de sa main.

Glissement vers une société totalitaire

Le gouvernement ou d’autres organisations pourraient à l’aide d’une variété de technologies (reconnaissance faciale, oculométrie) utiliser les yeux des utilisateurs de Google Glass notamment pour :

  • surveiller un aéroport ou un événement d’envergure comme les Olympiques ou le Super Bowl ;
  • Identifier le nom des manifestants lors d’un congrès politique ;
  • Traquer les pré-criminelles comme dans le film « Minority Report » en analysant le rythme du battement des paupières, la dilatation des pupilles, le battement du coeur etc ;
  • Collecter diverses données à notre insu.

Il est difficile d’imaginer que l’on pourrait faire cela au Canada, mais peut-on imaginer ce comportement ailleurs? Certainement !)

Inégalités

Si on se projette dans un avenir pas si lointain que ça, les gens qui n’auront pas accès au Google Glass seront à un désavantage certain.  Il est donc essentiel de rendre cette technologie accessible afin de ne pas décupler les inégalités entre les humains.

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DONC..

L’essentiel est de toujours de veiller à ce que les avantages de l’introduction de cette nouvelle technologie pour l’humain compensent les effets négatifs sur l’humain.

Et vous, croyez- vous que Google Glass aura un impact sur l’évolution  de l’humanité  et lequel ?

Borg de Star Trek est un Cyborg  qui symbolise l’enchaînement à la technologie et la perte de l’humanité.

Google Glass

6 Nov

Ramage d’une blogueuse réticente

30 Oct

Je suis diplômée en droit (Université de Sherbrooke), membre du barreau et détentrice d’un baccalauréat en commerce de l’Université McGill. Je poursuis actuellement un diplôme de deuxième cycle en communication appliquée à l’Université de Sherbrooke (Campus de Longueuil).

J’ai œuvré à la Caisse de dépôt et placement du Québec à titre de directrice principale, Planification stratégique et à la Banque Laurentienne comme directrice adjointe, administration et conformité.  Je suis membre du conseil d’administration du Club de gymnastique Gym-Richelieu.

Mes trois pôles d’expertise sont :

  • LES COMMUNICATIONS CORPORATIVES ET FINANCIÈRES;
    Je trouve  qu’il est primordiale d’ informer et sensibiliser les principales parties intéressées d’une organisation
    (NOTE:  J’ai notamment coordonné la préparation du rapport annuel de la Caisse de dépôt pendant 7 ans)
  • LA GESTION DE PROJETS CORPORATIFS :  J’adore mobiliser une équipe afin de réaliser des mandats complexes dans des délais restreints;
  • LA PLANIFICATION STRATÉGIQUE
    Je comprends les enjeux de l’organisation qui évolue dans un environnement changeant, règlementé et médiatisé;

Je débute le nouveau blogue “Ramage” dans le cadre du cours CRM 809 “Enjeux des technologies émergentes” donné par Martin Lessard . C’est dans ce contexte, que je deviens momentanément et sans prétention “une blogueuse réticente”.

Tout est possible…

JE DÉTESTE LES « GESTIONNAIRES DE PROJETS » !!!

5 Avr

D’accord, mon titre est un peu drastique. Honnêtement, j’adore gérer des projets, mais j‘ai une légère aversion pour les  méthodologies à la mode.

ImageLa réalisation de projets fait avancer une organisation et mobilise les employés. Une organisation qui désire croître ou devenir plus rentable se doit de planifier et de réaliser de façon efficiente ses projets.

Afin de se concentrer sur leurs activités et compléter le projet avec succès, les membres d’une équipe ont besoin d’un coordonnateur qui structure et oriente le processus et qui interagit avec les parties prenantes. Il doit diriger l’équipe et régler les problèmes.

La capacité de planifier et mener un projet est selon moi une habileté de gestion et non une profession. Nous trouvons aujourd’hui une multitude de formations afin d’obtenir une certification en gestion de projets (ex.: PMI – Project Management Institute.) Ces méthodologies, souvent trop lourdes, « ceinturent » le projet à défaut de contribuer à son impulsion. Les gestionnaires de projets passent beaucoup de temps à créer des graphiques ou des rapports souvent inutiles.

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Trop souvent, ces gestionnaires de projets de profession ne sont pas responsables de la livraison des projets, mais plutôt du suivi d’un portefeuille de projets.

Un réel gestionnaire de projets devrait être imputable du succès ou de l’échec de ces initiatives.

Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse Jérémie 9:23-24

3 Fév

Depuis Mathusalem        

La principale source de financement des paroisses repose sur les dons. Le diocèse de Montréal fait donc depuis près d’un quart de siècle une importante collecte annuelle. Les campagnes annuelles du diocèse de Montréal crées par l’agence Bos sont remarquables et ont gagné plusieurs prix et distinctions. La plus récente campagne a notamment remporté le grand prix Créa – Affichage services publics (catégorie publicité à saveur sociétale).

La bonne nouvelle 2011

L’agence Bos et le diocèse de Montréal misent chaque année sur des campagnes-chocs plus originales les unes que les autres. La compagne 2011 se décline principalement de trois façons.

  1. L’affichage de proximité sous le thème « Aime » aux couleurs du « J’aime » de Facebook concilie bien les messages de l’Église avec les réalités modernes des réseaux sociaux.
  2. Trois messages radio qui provoquent un sentiment d’urgence d’agir.
  3. Un panneau publicitaire simple, concis, humoristique, actuel, bien situé et de grand format frappe l’imaginaire des automobilistes de la Rive Sud qui traversent le pont.  Le message « Faites votre prière génère un impact immédiat qui incitent les catholiques non pratiquants à penser à Dieu et à l’Église lors de la Semaine sainte.

Mais ces automobilistes font partie de paroisses du diocèse de Longueuil. Est-ce que cette affiche interpelle les bonnes personnes? Les affiches “J’aime” sont adorables, mais sont-elles efficaces?

Le jugement dernier

Les créatifs cherchent des idées qui vont susciter un buzz — un pont qui peut tomber par exemple.  Mission accomplie, les campagnes font parler d’elles dans plusieurs médias.

Mais, est-ce réellement l’objectif de ces campagnes? Le but premier de la collecte annuelle n’est-il pas de réunir les fonds nécessaires au bon fonctionnement des paroisses du diocèse de Montréal? Malgré la qualité et la créativité de la publicité, le nombre de donateurs diminue chaque année et les dons totaux n’augmentent pas ou peu.  Les dernières campagnes semblent plus des campagnes d’image de marque que des collectes annuelles.

Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ! Il est peut-être temps de se livrer à la méditation et la contemplation.